La performance énergétique des logements appartenant aux communes

LA PERFORMANCE ENERGETIQUE DES LOGEMENTS APPARTENANT AUX COMMUNES


Dans le cadre d’un partenariat avec la FNCCR, U.R.B.S. a réalisé un focus sur les logements communaux des quelques 35 000 communes de France Métropolitaine. La base de données produite, issue de la base IMOPE, se concentre sur la thématique des performances énergétiques de ces logements et comprend tant des indicateurs issus de la fusion, du traitement et du redressement de bases nationales (base de DPE de l’ADEME) que des données produites par U.R.B.S (données prédites via des algorithmes de machine et de deep-learning).

Cette rapide analyse permet notamment d’apprécier l’état du parc de logements communaux et d’estimer les besoins et les enjeux liés à la rénovation énergétique de ce parc de logements.

Cette analyse fait ressortir un total de près de 546 000 logements identifiés comme appartenant à une commune soit environ 1,5% du parc total de logements en France métropolitaine.

Les logements sont majoritairement des appartements (73%) et ont une surface moyenne d’environ 65 m². Près de la moitié des logements communaux peuvent être considérés comme des logements de type intermédiaire (T3 et T4). Parmi les logements communaux 34% sont des logements sociaux (par comparaison, l’ensemble du parc comprend 14% de logements sociaux).

Au sein des logements communaux, 50% ont un DPE diagnostiqué ou estimé en G, F ou E. Selon la loi Climat et résilience de 2021, cela signifie que ces logements ne seront plus considérés comme décents respectivement à partir de 2025, 2028 et 2034.

L’analyse selon la source de chauffage fait ressortir que 9% des logements sont chauffés au fioul, 37% à l’électricité et 31% au gaz naturel. Enfin, 24% des logements sont alimentés par une source de chauffage collective.